Les Kainistes

Les kainistes


Le peuple kainiste ne vénére pas le chaos en tant que tel, disposant lui-même d'une hiérarchie trés policée. Gran Kain est avant tout un dieu de la Destruction, celle de l'Ennemi que représente la foi Einhasadique. Les kainistes vénérent cette idée de la destruction selon laquelle tout opposant à  leur Pére doit être détruit.
Ils vouent un culte à  la Mort, mais n'hésiteront pas à  la donner à  des impies, si cela s'avére nécessaire. Ils prononceront alors quelques paroles pour maudire l'âme de celui qu'ils auront tués. Aprés des siécles de persécution, le temps n'est plus à  la mesure : tout doit être mis en oeuvre pour la survie du peuple et son expansion à  long terme.
Le but du culte kainiste est, à  l'instar du culte Shilenite, le retour du Dieu sur la terre des hommes, et non pas le chaos sur le monde. Ce retour doit être mis en place par la Destruction ou, le cas échéant, d'une relative maîtrise des ennemis de Gran Kain.
Gran Kain est un dieu qui représente le mal. Ses disciples ne sont pas nécessairement des truands ni des tueurs, mais leur proximité avec la mort leur donne une plus grande facilité à  la donner, car ils sont souvent experts en la matiére. Les siécles de persécution peuvent leur donner une certaine haine de ceux qui vivent dans la soi-disant lumiére, ainsi qu'une sorte de nécessité à  donner la mort à  ceux qui seraient trop curieux et qui pourraient mettre en danger le peuple. Il existe parmi les kainistes une conscience collective du mal, qui implique un désir ardent de voir Gran Kain régner sur la terre des hommes.
En société, les kainistes ne sont pas différents des autres peuples : ils ne sont pas solitaires et entretiennent des relations étroites, propices au bon fonctionnement de leur communauté. Mais à  l'extérieur, la conservation du secret et la volonté d'arriver à  leur but doit primer, ainsi que la plus grande discrétion. C'est pourquoi bien peu de tueurs se révélent être de véritables kainistes, car leur volonté est surtout de ne pas se faire remarquer.



Apparence
Ils ne diffèrent pas des humains einhasadistes, ce sont des êtres humains comme n'importe quels autres. Ils ne sont pas plus fous qu'un autre, pas plus artiste qu'un humain d'une autre religion. Ils sont simplement croyants en un dieu qui représente le chaos, leur véritable créateur : Gran kain.



Mentalité
Du fait qu'ils soient généralement traqués pour leurs croyances,les kainistes ont appris l'art de se mouvoir dans ce monde... Passant d'ombre en ombre, ils sont devenus au fil du temps des maîtres de la tromperie. Véritable agent secret de Novérïah, leurs guerriers (bien qu'en règle générale, il y a d'avantage de prêtres de Gran Kain que de chevaliers) sont à craindre, d'avantage même, car ils vouent un culte à la mort qui leur procure courage sur le champ de bataille, se servant de cette peur de mourir comme combustible, pour transcender leur potentiel au combat.
Les prêtres et prêtresses sont généralement des personnes douces, mais de véritables serpent vis à vis des infidèles. Presque des muses pour les chevaliers de Gran Kain, elles/ils apportent confiance dans le coeur des kainistes, quand la peur de la lumière s'installe petit à petit.







Mode de vie des Kainistes
Ils sont généralement en petite communauté en fonction des villes et des régions de Novérïah et se réunissent toutes les premières pleine lune de chaque mois au centre d'un carrefour béni par les prêtres et prêtresses de Gran Kain, transformant ce croisement en véritable barrière magique entre eux et les chevaliers de l'usurpatrice. Leur vie debute par une prière en l'honneur du père créateur, puis leurs activités de la journée prennent le relai (travail, entrainement, assassinat etc..). Ils finissent par une prière et un repas, si possible entre Kainistes (les kainistes de Giran avec ceux de Giran etc...) dans le but de ne jamais perdre ce lien qui les unis.



La sexualité chez les kainistes
L'Amour (ici employé au sens charnel du terme) est une notion importante pour bien comprendre le fonctionnement de la société Kainiste. Que l'on considère cela comme une preuve de décadence ou non, ses membres ont des mœurs qui peuvent sembler pour le moins bizarres pour le reste du monde, notamment pour les pratiquants d'autres religions.
En effet, les fils et filles de Gran Kain se décrivent volontiers en opposition avec la vision puritaine qu'ils ont des adorateurs d'Einhasad, et sont très libéraux sur le sujet du sexe, au travers même de leur religion. Voyons cela point par point...
L'institutionnalisation des relations amoureuses :
Premier détail qui peut frapper le profane assistant à certains rites religieux : la mise en valeur des corps des prêtres et prêtresses de Gran Kain. Beaucoup de tenues religieuses brillent par leur simplicité, voire par leur absence lors de rituels précis, et ceci concerne aussi bien les membres mâles du clergé (dont les tenues cherchent à mettre en valeur un corps athlétique) que les religieuses (dont les tenues s'approchent de celles des sombres du même sexe).
Plus notable encore, certaines cérémonies religieuses, interdites aux pratiquants de moins de 16 ans (pour les jeunes femmes) et 15 ans (pour les hommes), impliquent directement une relation sexuelle entre les participants. Il est à noter ici que la dimension de plaisir pour chacun des partenaires est très importante dans le Kainisme, et que, loin d'être des cérémonies de bestialité, on apprend aux participants comment en donner le maximum pour en recevoir tout autant.
De fait, le clergé de Gran Kain est très ouvert à l'Amour, et il n'est pas rare de croiser des prêtresses enceintes.
L'acceptation de l'homosexualité :
Contrairement à de nombreuses autres religions de Novérïah, le Kainisme tolère l'homosexualité chez ses membres. Cette pratique existe même parmi le clergé, à cause des tentations qui accompagnent les rituels liés à l'Amour.
Libertinage ou fidélité absolue, il faut choisir :
En raison de ce qui est évoqué plus haut, la société Kainiste est assez libertine, où l'infidélité (mais pas hors mariage) et avoir plusieurs partenaires est une chose banale et où la grossesse où le père est inconnu chose courante. Lorsqu'ils sont en relation avec les membres d'autres peuples ou d'autres religion, les adorateurs de Gran Kain peuvent passer pour des individus dépravés, coureurs de jupon pour les hommes, ou catins pour les femmes. C'est même parfois utilisé à leurs avantages, la séduction pouvant être une bonne source d'information...
Néanmoins, il existe des limites à ce libertinage sur ce sujet : un Kainiste ne doit jamais tomber amoureux d'un non-Kainiste, pire encore, il ne doit pas avoir d'enfant avec, même accidentellement. Selon la gravité de la faute, le contrevenant risque d'être mis au ban de la société Kainiste et son enfant tué par le clergé de Gran Kain.
Il existe toutefois des exceptions où la relation entre un kainiste et un non-fidèle est tolérée, à défaut d'être approuvée, c'est en cas de nécessité (espionnage, etc) ou, bien mieux, dans l'objectif d'une conversion de la personne.
Paradoxalement, le mariage (aussi appelé « rite d'Union ») instaure une fidélité très stricte. En effet, il s'agit là d'une institution très importante pour les Kainistes auxquels ceux-ci tiennent beaucoup. Les mariés sont même admirés par le reste de la société pour leur fidélité, qui est alors la preuve d'un lien unique entre eux.
Mais gare à l'infidélité !
En effet, vu l'effort nécessaire à la production d'un mariage, et la valorisation du lien unissant les mariés, la réprobation sociale en cas de tromperie est extrêmement forte, pouvant mener à la rupture du mariage aux dépends du fautif : toute la faute s'abat alors sur lui, ce qui peut provoquer une mise à l'écart (temporaire) de la société. A noter que si la personne trompée peut se remarier sans problème (à condition de trouver le clergé pour le faire, bien sûr), la personne qui a commis l'adultère, quant à elle, a besoin de l'autorisation des prêtres pour pouvoir le faire, ce qui lui complique grandement la tâche.
[Merci à  Larareswen pour son texte]



Point de vue sur les autres Dieux et relations avec les autres races

Elfes :
Cette race est d'une sagesse sans égale, il faut savoir l'avouer. Néanmoins, nous autres le serions peut-être deux fois plus si nous vivions aussi longtemps... Profitons donc de leur savoir autant que possible! Que ne donneraient-ils pas contre ce dont ils sont le plus avare, à savoir les frivoles flatteries?

Humains (Einhasadiens) :
Peut-on encore parler d'eux comme des frères? Leur cœur est corrompu, leur esprit gangrené. Leur faiblesse les a conduits à nous renier puis à nous massacrer... Laissons-les à présent dormir sur leurs deux oreilles, protégés par leur soi-disant si Lumineuse Déesse, un jour ils paieront pour leurs crimes.

Humains (Kainistes) :
Combien sont-ils? Même nous, nous l'ignorons. N'essayons pas d'en savoir plus pour le moment, protégeons-nous, protégeons-les. Le Grand Secret est notre meilleure défense.

Kamaels :
Ils ont probablement connus le père créateur..Ils sont peut être un espoirs pour notre culte, des futur allié?

Nains :
De robustes combattants, mieux connus pour leurs dons technologiques, leurs confections d'armures et d'armes chez les autres peuples. Mais nous, nous les respectons pour leur force de caractère qui n'a d'égal que leur force de frappe. Malheureusement, leur esprit ne s'élève jamais bien plus haut que leurs bras.

Orcs :
Un peuple bien étrange et attirant, mystique et aux légendes passionnantes. Mais leur brutalité, tant physique que psychologique, nous pousse à les éloigner de nous le plus possible. Ils seraient un bien grand danger, risquant de mettre en péril le Grand Secret.

Sombres :
Des animaux, ni plus ni moins. Des animaux que l'on peut tout de même dresser à servir le Père... Ils se pensent si rusés! Ah s'ils savaient...





Les paroles de Gran Kain

1. Tu défendras et soutiendras tes frères et sœurs contre l'oppression de la lumiére.
2. A chaque lever et à chaque coucher, tu me parleras, et tu me demanderas conseil, comme un fils à son père.
3. Tu useras de ruses pour marcher à travers le monde sans être éclairé par la perverse lumière.
4. Tu ne tueras pas par plaisir, Tu ne tromperas pas par plaisir, Tu agiras au nom de Gran Kain.
5. Le plaisir de la chair est un acte naturel, mais ne commet pas l'erreur d'avoir du plaisir avec un infidèle.
6. Tu as le devoir de ramener les brebis égarées dans mes bras. Mais ne mets pas en danger tes frères et sœurs.
7. Si le suicide est le seul moyen de ne pas mettre en danger ma création, je te pardonnerais.
8. Le purgatoire est mon antre, ses portes te sont interdites, ne commets pas l'erreur de te laisser gouverner par la curiosité.



Hiérarchie
Etant donné qu'il n'y a guère de cités spécifiques aux Kainistes pour le moment, il est délicat d'avoir une hierarchie propre, toutefois, il en existe bien une, une hiérarchie naturelle.
- Descendant de Dasparion.
- Grande Prêtresse / Grand Chevalier de Kain
- Chevalier de Gran Kain / Prêtre(sse) de Gran Kain
- Disciple (nécromancie, novice, apprenti chevalier)
* A savoir qu'il est parfaitement possible d'avoir plusieurs grand(es) prêtre(sses) au sein des kainistes (au même titre que Grand chevalier de Kain). Vivant en petites communautés de cités en cités. Des réunions entre grandes prêtresses sont, d'ailleurs, fréquentes sur Novérïah, dans des lieux évidemment tenus secrets et protégés par les Grands Chevaliers de Kain.



La noblesse
Elle n'existe tout simplement pas chez les kainistes.



Personnages importants

Madrech Dasparion
Le dernier de la lignée de Dasparion, tous les Kainistes le connaissent, mais personne ne la revu depuis bien des années.

Grande prêtresse Helga
Sa grand mère fut à l'époque la seule à avoir tenté d'empêcher les Kainistes de partir à la bataille de Ferrum, bien que le marteau du Père fût en jeu. Ses filles, devenues toutes grandes prêtresses par la suite, sont généralement écoutées pour leur grande sagesse.

Grand Chevalier Grimaras
Ce Kainiste, ayant vécu une grande partie de sa vie seul et sans frères et soeurs Kainistes à ses côtés, fit preuve d'un courage hors du commun lors d'une embuscade mêlant une famille Kainiste face à des chevaliers d'Einhasad. Le jeune Grimaras, âgé de plus ou moins 17 ans, fit face à trois chevaliers, uniquement armé d'une lance de cavalier volée quelques minutes  avant le volte face. Il en tua deux avant que le troisième ne prenne la fuite. D'après la famille, c'était presque Gran kain qui habitait le jeune homme.
Il fut nommé grand chevalier par ses pairs pour son courage et sa détermination à sauver des vies Kainistes, alors qu'il ne connaissait ses frères qu'à travers des légendes.